Différents types de maquettes
Les maquettes d'objets
Pour des questions de budget, d'accessibilité et de maniabilité : certaines scènes sont tournées avec des maquettes.
Il faut tout d'abord créer ces maquettes en choisissant scrupuleusement les matériaux pour toujours obtenir cette crédibilité. Par exemple, si dans le film la maquette doit subir des cassures, il faut veiller à ce que les impacts et les fissures soient à l'échelle.
Dans "Asterix
& Obelix : Mission Cléopâtre" : le bateau des
pirates entre en collision avec les navires egyptiens. Pour éviter
de construire un vrai bateau, on a utilisé une maquette.
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On doit veiller à
la crédibilité de l'action, le spectateur ne devra pas
se douter de la présence de maquettes. C'est pourquoi il faut
veiller à respecter l'échelle des matériaux (et
des cassures).
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Ensuite, la 3D va augmenter le réalisme des scènes tournées avec les maquettes. On ajoute plusieurs personnages animés en 3D, on retouche, on améliore certains éléments de l'image après le tournage... Ces détails permettent de faire oublier la présence de maquettes sur cette scène.
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On a inséré
de petits personnages en 3D à l'intérieurs des bateaux
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Les maquettes d'animaux (animatronique)
Les animatroniques sont des maquettes (le plus souvent
d'animaux) mécanisées.
L'animatronique est de plus en plus utilisé dans les tournages : il évite
d'avoir recours à la 3D (ce qui reste assez cher) ou d'utiliser de vrais
animaux (au comportement souvent trop aléatoire pour réaliser une scène).
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Les crocodiles sont mécanisés : l'intérieur de ces maquettes est rempli de moteurs, de vérins, et de divers matériels électroniques. La coque de l'animal est en résine : ce qui joue le rôle du squelette : rigidité et maintient de la maquette. La peau de l'animal est en mousse de LATEX.
Au moment du tournage : 4 personnes dirigent l'animal
grâce à des joysticks :
_ une personne dirige les yeux
_ une autre : la mâchoire et les lèvres
_ le cou et le buste
_ la queue
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Les mannequins
Le mannequin (ou dummy en anglais) est un accessoire indispensable
dès qu’il s’agit de faire subir à l’écran des outrages à un acteur alors
qu’il est impossible de les infliger à un véritable être humain, par exemple
: personne jetée du haut d’un immeuble ou d’un pont, personne renversée
par une voiture, se faisant rouler dessus par un camion...
Dans tous ces cas, il faut un mannequin assez ressemblant pour donner
l’illusion de la silhouette d’un être humain pendant un bref instant.
Avec des barres de métal on confectionne l’armature
: une barre pour l’axe principal qui passera dans le torse et simulera
la colonne vertébrale Sur celle-ci on vient entourer le milieu de deux
grandes barres qui feront les bras et les jambes. On enfile, on colle
et on coud un vêtement sur cette armature.
On remplit alors le vêtement au niveau de la ceinture avec des flocons
de mousse. Il faut que le mannequin soit relativement mou et rigide à
la fois pour que l'illusion soit parfaite. On coud alors les dernières
ouvertures pour une question d'étanchéité.
Il ne reste plus qu’a l’habiller avec les vêtements de l’acteur qu’il
représente.
La qualité du mannequin dépend de son utilité. Si il est filmé de loin, les détails restent peu important. Si il est filmé en gros plan, on pourra confectionner les mains et le visage avec du latex.
TPE 2003/2004 : Lycée St Exupéry PARENTIS